NOTES
Cet Asclépiade -ou un autre- est une chausse-trappe, car il y en a plus d'un et les dictionnaires n'en font pas mystère. Le patriarche d'Antioche au III° siècle est bien identifié; cela se gâte dès l'historien grec fils de Diotime qui n'était pas, selon Bayle, l'auteur des oeuvres que lui attribue Moreri; ce dernier avait en revanche raison de ne pas confondre, comme Suidas, un Asclépiade médecin avec un Asclépiade de Myrles, qui était grammairien. Mais Moreri ajoute: « Quelqu'un des Ouvrages qu'on attribuë à ces deux Auteurs, peut être de quelque autre de ce nom; car il y en a plusieurs, comme je l'ay déja dit. Les plus considérables sont ASCLEPIADE Poëte Tragique, disciple d'Isocrate. Il vivoit en la CIV° Olympiade, & Plutarque parle de luy dans ce Traité qui comprend la vie des dix Orateurs. [c'est le plus proche par la spécialité et la date de celui désigné par Hugo] ASCLEPIADE fils d'Areus qu'Athénée cite dans le XIII° Livre. Il avoit laissé des Mémoires de la vie de Demetrius Phalereus. On ne sçait pas bien en quel tems il a vécu, & on ignore encore de quel païs il étoit. Peut-être est-ce celuy de Nicée que Stephanus allègue en parlant de cette, ville. ASCLEPIADE de Cypre; un d'Egypte; un d'Anazarbe; un d'Alexandrie & quelques autres qui sont nommez par les anciens Auteurs. Les Curieux pourront consulter Gesner & Simler, in Bibl. Possevin, in appar. Meursius, in not. ad Chalcid. Vossius, li. I. de Hist. Graec. c. 18. 21. à 22. & li .4. »